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13 avril 2016 | Mosquées existantes

Six mois de sursis pour fraudes à la CAF requis contre l’imâm marocain de Montpellier. Il restera en France.

Epilogue dans le procès de l’imâm marocain Mohamed Khattabi, qui concentre à lui seul tous les symptômes du laxisme dans la gestion des imâms radicaux étrangers.

Condamné en première instance à six mois de prison avec sursis le 13 avril 2016 pour recel de fraudes aux allocations et « travail dissimulé », son assignation à résidence avait été levée en décembre comme nous le révélions en exclusivité. Une de ses femmes a été également condamnée pour se prétendre « parent isolé » , technique bien connue dans les familles polygames pour toucher l’allocation liée. L’imâm de la mosquée Aicha est aussi accusé par le juge de travail dissimulé. Un inventaire à la Prévert que l’on peut lire dans la dépêche du Figaro.

Il est incroyable que malgré ses prises de positions en faveur des moudjahidines et de moult dérapages, il soit encore toléré sur le sol français. Même le Canada -dont il a aussi la nationalité- n’en veut plus. Son titre de séjour en France a été renouvelé vingt fois, il s’en vante, mais sur quels critères? Manuel Valls qui a surtout le ministère de la parole, ne compte pas l’expulser de notre territoire, ce qui démontre son double discours à l’endroit des imâms radicaux, fussent-ils étrangers.

Rappel de nos précédents articles sur Khattabi: