Accueil | Immigration | Le bilan dérisoire de Brice Hortefeux

15 janvier 2009 | Immigration

Le bilan dérisoire de Brice Hortefeux

Source : Ministère de l’Immigration.

La France compterait quelques millions de chômeurs et serait en crise économique aiguë… L’idée de l’UMP ? Passer des accords avec les pays africains pour importer des travailleurs souvent à faible qualification…

Rappel : selon un rapport du Sénat (n°300 série 2005-2006, rapporteur Othily) 600 000 clandestins traverseraient les frontières françaises chaque année, Dom-Tom inclus. Le ministère de l’Intérieur, pour ne pas effrayer les Français, parle lui d’environ 100 000… Ce qui n’empêche pas Brice Hortefeux dans son discours du 13 janvier, de se féliciter du chiffre de 29 000 reconduites (mais seulement 19 000 allochtones contraints, les autres, volontaires, ont touchés un chèque…). Un bon chiffre annuel, afin de ne pas aggraver l’invasion, aurait été 600 000 expulsions. Mais pour cela, il faudrait de vrais moyens : un parc de bus fourni pour assurer les rotations avec l’Afrique, une multiplication des camps de transit, une armée en partie réaffectée à l’interception des individus (le tout avec courtoisie mais fermeté). L’autorisation par le Conseil d’État de ficher « biométriquement » tous les bénéficiaires d’un visa court séjour, première source d’infiltration, à leur entrée, est elle une urgence absolue (Hortefeux distribue 170 000 visas par an rien qu’aux Algériens…que des touristes ?).

Une citation de la Constitution européenne (aujourd’hui Traité de Lisbonne, pourtant rendu illégal par le vote des peuples Français, Irlandais et Néerlandais) rend compte de l’idéologie des fédéralistes européens :

« Article III-166

L’Union européenne développe une politique visant à :

a) assurer l’absence de tout contrôle des personnes, quelle que soit leur nationalité, lorsqu’elles franchissent les frontières intérieures »

Lire l’excellent dossier du chercheur Patrick Weil sur l’enfumage de l’opinion publique:
Politique d’immigration : le dessous des chiffres– Le Monde / 14.01.09 . Par Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS.