Accueil | Mosquées existantes | Les références djihadistes de la mosquée salafiste de Pontoise inaugurée par Philippe Houillon (LR)

24 novembre 2015 | Mosquées existantes

Les références djihadistes de la mosquée salafiste de Pontoise inaugurée par Philippe Houillon (LR)

Capture d’écran 2015-11-24 à 12.16.21

La charia enseignée à la mosquée de Pontoise : nos révélations issues des manuels programmés et des conférences.

Lors de son inauguration en mai 2004, la première grande mosquée du Val d’Oise reçut un accueil très favorable des autorités républicaines, Le Parisien titrait alors « Concert de louange pour inaugurer la mosquée« . Le quotidien francilien écrivait : « La mosquée de Pontoise, la première de la ville nouvelle, a été inaugurée hier matin dans la partie basse du quartier de Marcouville. Sous les applaudissements de nombreux représentants des communautés musulmane mais aussi chrétienne, dont le curé de Pontoise et le pasteur d’Osny, le député-maire et le sous-préfet de Pontoise, le président de l’association Avicenne et l’imam de la mosquée ont symboliquement dévoilé ensemble la plaque du centre cultuel et culturel. Ouverte depuis novembre 2002, mais achevée depuis peu, cette mosquée de taille moyenne (500 places pour la grande salle de prière, 150 pour les femmes) a apparemment séduit ses hôtes. Au terme d’une visite particulièrement transparente, des salles de soutien scolaire aux parkings, tous ont loué la qualité du bâtiment et son intégration dans la ville. Entre les drapeaux français et européen, Philippe Houillon (UMP) et le sous-préfet Daniel Wojciechowski ont salué l’esprit d’ouverture et de solidarité des responsables du lieu. » (Le Parisien du 05.05.2004)

Dix ans après l’inauguration, le paysage a été bouleversé dans la ville de Pontoise : des centaines d’individus se vétissent de djellabas et arborent une longue barbe pour ne pas ressembler aux koufars (mécréants), les femmes allant à la mosquée sont évidemment toutes voilées, et l’école coranique enseignant l’arabe et la charia aux enfants et adultes est pleine.

Pour connaitre ce qui est enseigné à la mosquée Masjid rien de plus simple, le site internet de la mosquée nous expose le programme scolaire. Le mardi est consacré à l’étude du droit jurisprudentiel islamique, le Fiqh, plus connu sous le nom de charia, recouvrant tous les domaines du droit positif, du droit civil au droit pénal tout en donnant des prescriptions de comportement afin de suivre « la voie droite », et de propager l’islam par le combat si possible.

Donc, tous les mardis, c’est un traité de droit très classique qui est programmé: le Boulough Al-Marâm signifiant La Réalisation du But. Son auteur, ibn Hajar Al-Asqualani (1372- 1448), connu sous la contraction de Ibn Hajar, est une sommité historique pour les musulmans étant donné la fonction qu’il occupait de son vivant : Qâdi Principal d’Egypte nommé par les derniers sultans Mamelouk , fonction qu’il présida 21 ans. Ses funérailles ont d’après les historiens de l’époque rassemblées cinquante mille personnes, dont le sultan et le calife de l’époque al-Mustakfi II .

L’ouvrage, une référence intemporelle, est disponible dans toutes les librairies musulmanes de Paris. L’ouvrage est édité depuis 1999 en langue française par la maison d’édition Dar Ous Salam, basée en Arabie Saoudite qui a pour principaux centres de diffusion le Pakistan et le Royaume Uni.

Il suffit de cliquer sur l’onglet « activités » du site officiel de la mosquée, et on est redirigé sur le sommaire du livre. (consultation du 23 novembre 2015).

On ne sera donc pas étonné que le Bureau de prédication islamique de Ryadh, organe de prosélytisme du ministère des Affaires islamiques de l’Arabie Saoudite, disposant de moyens financiers colossaux, félicite la mosquée de Pontoise pour ses enseignements sur son site francophone Islamhouse.com : « Voici le programme de cours de la belle mosquée de Cergy-Pontoise qui vous donne rendez-vous toutes les semaines de l’année, sauf contre-indications. Sachez qu’une salle pour nos sœurs est disponible. Qu’Allah récompense les responsables de cette mosquée et préserve tous ceux qui s’appliquent à propager l’Islam ! »

Le contenu du Boulough Al Marâm : châtiments et Jihad offensif

Manuel dont la version arabe-français comporte 600 pages, sa fonction est de classer en chapitres appelés « Livres » les Hadith formant la deuxième source de jurisprudence islamique après le Coran, correspondant aux propos de Mahomets rapportés par ses compagnons. Nous n’allons pas vous exposer les fastidieuses parties sur les purifications avant la prière, ou les indications sur le Hajj, le pèlerinage à la Mecque, mais nous pencher sur le droit pénal avec ses châtiments physiques et le gros chapitre sur le Jihad montrant qu’il est sans équivoque un devoir pour étendre l’islamisme dans le monde entier, et non une seule guerre défensive. Le champ lexical du « Livre du Jihad » est clair : « propagation » ; « attaque »; « faire triompher l’islam »; « conquête »; « expédition ». Les femmes issues du butin de guerre peuvent être violées, même si elles sont mariées, et être licitement réduites en esclavage. Mahomet y est décrit installant des catapultes pour prendre d’assaut la ville de Tâ’if, Ibn Hajar expliquant que femmes et enfants peuvent être légalement tués dans ce type de « conquête » provoquant des victimes collatérales inévitables. Qu’en pense le préfet du Val d’Oise et le chef de l’UMP du département, Philippe Houillon ayant facilité et inauguré ce foyer de l’islamisme radical ?

Photo d'une page du chapitre consacré au Jihâd.

Photo d’une page du chapitre consacré au Jihâd.

Retranscription du « livre du Jihad (la guerre sainte)(1) » pages 466 et suivantes du Boulough Al Marâm, qui commence très fort :

« 1080. On rapporte d’Abi Hourayra qui disait : Le Prophète avait dit : »Quiconque meurt sans faire le Jihad (la guerre sainte) ni y penser, mourra en une filière d’hypocrisie(2) » Hadith rapporté par Mouslim] 

Page 467 Ibn Hajar complète :  » le Jihâd est obligatoire sur chaque croyant en tous les temps tant qu’il mène une vie Islâmique. Si on devient insensible à ce sujet et on le jette entièrement, aucune différence n’est restée entre être croyant ou être incrédule ».

Ibn Hajar page 469 explicite bien le but du djihad : « La guerre Islâmique est le sérieux combat pour le but et l’intention de propager l’Islâm« .

Propager l’islam par la parole ou l’épée, et l’épée dès que cela est possible. Mahomet est clair : si les mécréants ne veulent ni se convertir ni se soumettre à la domination musulmane en payant la Jizya (en plus de subir d’autres discriminations comme l’interdiction de construire de nouvelles églises) ils doivent être combattus. Cela est confirmé par un hadith « authentique » du traditionniste Mouslim cité par Ibn Hajar page 470 :

« Lorsque le Prophète désignait un chef à la tête d’une armée ou une Sariyya, il lui recommandait personellement la crainte d’Allah et du bien aux musulmans qui étaient avec lui. Puis il disait : « Combattez les mécréants; faites la guerre mais sans Ghoulou (signifie se partager le butin avant sa ditribution règlementaire). (…) Si vous rencontrez des ennemis parmi les idolâtres, invitez-les à adopter trois vertus. Acceptez-les s’ils consentent à adopter l’une d’elles, éloignez vous d’eux. Invitez-les à l’Islam. S’ils vous répondent par l’affirmative, acceptez-les. Puis invitez-les à quitter leurs maisons et à s’installer chez les émigrés (3). S’ils refusent, informez-les qu’ils seront traités comme les arabes nomades musulmans et ils n’auront aucune part dans la Ghanima (4) ni du Fai (5) sauf s’ils combattent avec les musulmans. S’ils refusent, imposez-leur la Jizya (6) [impôt spécial pour les Juifs et Chrétiens]. S’ils répondent, acceptez-la d’eux. S’ils refusent, demandez l’aide d’Allah et combattez-les. Si vous faites le siège d’une forteresse et que ses habitants vous demandent de conclure un pacte d’Allah et de Son Prophète, ne le faite pas. Mais concluez votre pacte avec eux. Car violer votre pacte est moindre que de violer celui d’Allah. S’ils veulent que vous leur appliquiez la justice d’Allah, ne le faites pas. Mais appliquez leur votre justice. Car vous ne savez pas si vous vous conformerez à la justice d’Allah » [Hadîth rapporté par Mouslim]

Notes de l’auteur ibn Hajar :

(1) Jihâd dans la terminologie de la Shari’a veut dire le courage dépensé dans une bataille contre les incrédules et les apostats.

(2) Jihâd est applicable toujours, quelquefois physiquement, quelquefois en dépensant de l’argent et quelquefois par les efforts verbaux. L’homme qui n’exerce aucun type est considéré comme hypocrite. On doit participer physiquement au Jihâd armé si on en obtient la chance, autrement, on doit au moins lui témoigner une sincère intention. Celui qui ne lui accorde pas la moindre intention et ne cherche pas à participer, est hypocrite. »

(3) Ceci explique aussi que la Hijra (migration) est valide à jamais, parce qu’en résidant pour toujours dans une terre d’incroyants, il devient difficile d’acquérir aux directives de la Loi Islâmique.

4) Ghanima est le mot arabe appliqué aux dépouilles de guerre qu’on acquiert après avoir battu les incroyants. Le un-cinquième des biens acquis est à soustraire, et le reste est distribué entre les guerriers. Le soldat du régiment de l’infanterie obtient une part pendant que le soldat de cavalerie en acquiert trois parts.

(5) Fai’ est un terme utilisé pour le butin de guerre qui est acquis des incroyants sans combat. Son un-cinquième n’est pas séparé et il doit être dépensé pour subvenir aux besoin des orphelins, des pauvres, des voyageurs, des nécessiteux émigrants, et dans la cause d’Allah selon le guet du calife.

(6) Jizya est un paiement monétaire comme impôt de tête qu’un gouvernement musulman reçoit des non-musulmans résidents sous sa protection. »

L’objectif de Mahomet était clair, et il l’a réussi: le nettoyage ethnique et religieux de toute la péninsule Arabe, comme cela est mentionné dans le Boulough al Maram page 480:

 » On rapporte d’Ibn ‘Omar qu’il avait entendu le Prophète dire « Je jure que j’expulserai les juifs et les chrétiens de la Péninsule Arabe jusqu’à ce qu’il ne reste que des musulmans » [Hadith rapporté par Mouslim]

Ibn Hajar explique que la Péninsule comprend l’Irak et la Syrie, soit autant de vieilles régions chrétiennes. On comprend mieux alors l’acharnement des islamistes à persécuter les chrétiens d’Irak qui sont déjà 400 000 à avoir fui, au nord de l’Irak et bien souvent à l’étranger, notamment en Jordannie…la référence savante de la mosquée de Pontoise est claire : « On arrive à savoir donc qu’il est obligatoire d’expulser tous les Juifs et les polythéistes de la Péninsule Arabe » page 480, la croyance en la trinité rangeant les chrétiens dans la catégorie des polythéistes.

Lorsque les attaques se font de nuit, les victimes ne sont pas facilement identifiables. Ainsi, le combattant musulman ne sera pas blâmé si il tue des femmes et des enfants dans le feu de l’action . Page 471 on lit en effet :

« 1092. On rapporte de Sa’b ibn Jahtâma qui disait: On a demandé au Prophète à propos des enfants et des femmes des idolâtres. Ils sont attaqués en pleine nuit et leurs femmes et leurs enfants sont tués. Alors le Prophète leur dit « ils font partie d’eux »(7) [Hadîth rapporté par Boukhâri et Mouslim]

note explicative du Grand Qâdi d’Egypte ibn Hajar :

« (7) Les femmes et les enfants des polythéistes ne doivent pas être tués. Cependant, si les femmes et les enfants ne sont pas visibles pendant une nuit noircie et sont tués dans l’embuscade, il n’y en aura aucun blâme. »

Même cas de figure en cas de guerre de « conquête » (voir la note de Ibn Hajar qui précise ce terme offensif) contre une ville fortifiée habitée par les « infidèles ». En cas d’assaut à l’aide de projectiles catapultés, les éventuelles victimes parmi les femmes et les enfants sont un moindre mal, l’objectif primordial étant la conquête. Mahomet s’est effectivement personnellement impliqué dans l’installation de catapultes, page 474 :

 » 1102. On rapporte de Makhoûl que le Prophète avait installé des balistes (8) contre les habitants de Tâ’if. [Hadîth rapporté par Abi Dâ’oud dans « Al-Marâsîl » et ses transmetteurs sont crédibles. ‘Ouqaylî, dans une faible chaîne de transmission, l’a rapporté d’Alî ibn Abî Tâtib sans interruption].

Manjaniq (ballista) est une catapulte inventée pour lancer des lourdes pierres dans les fortifications de l’ennemi. Le but de mentionner ce Hadîth ici est que puisque les femmes, les enfants et les vieux sont tous susceptibles d’être tués sans distinction par ce genre de tir, est-il permis de risquer les vies des femmes et des enfants ou non? Il est permis, surtout si l’ennemi se cloître dans une certaine fortification et si aucune option n’est effective que celle du tir pour faciliter la conquête« 

Pas vraiment en avance sur la convention de Genêve qui règlemente le sort des prisonniers de guerre, Mahomet affame ses prisonniers. Page 475 :

1104. On a rapporté de Sa’îd i Joubayr que le Prophète avait tué trois captifs le jour de la bataille de Badr en les interdisants de manger et de boire (8). [Hadîth rapporté par Abi Dâwdans « Al-Marâsil » et ses transmetteurs sont crédibles.]

Note de Ibn Hajar :

(8) (…) cela explique qu’il est permis de tuer une personne en lui privant de l’eau et de la nourriture (c-à-d, l’affamer à mort).

Heureusement que lors de l’inauguration « Philippe Houillon (UMP) et le sous-préfet Daniel Wojciechowski ont salué l’esprit d’ouverture et de solidarité des responsables du lieu » qui enseignent les différentes techniques d’annhilation des non musulmans, en ne faisant qu’imiter leur cher Prophète…

Le viol des femmes issues du butin du Jihad :

Page 476 du « Livre du Jihad », le cadi d’Egypte fait le point sur le sort des femmes mariées du camp infidèles, réduites en esclavage. A ce titre, on lira le livre de l’historien Louis Chagnon sur « La conquête musulmane de l’Egypte » (639-646) (Economica, 2008) démontrant que cette pratique fut une constante dans les premières décennies expansionnistes de l’Islam.

« 1108. On rapporte d’Abi Sa’îd Al-Khoudrî qui disait: Pendant la bataille d’Awtâs, nous avions des captives mariées. Alors les musulmans éprouvèrent une certaine gêne (9), Allah révéla alors le verset 24 de la sourate 4 (les femmes): « Vous sont interdites les femmes mariées de bonne condition à moins qu’elles soient vos captives de guerre (10). [Hadîth rapporté par Mouslim]

Les notes de Ibn Hajar sont univoques :

(9) Les femmes qui sont capturées lors d’une guerre, leurs mariages antérieurs s’annulent automatiquement au moment où elles sont capturées. Si une telle femme est en grossesse, la copulation avec elle n’est licite qu’après l’accouchement. Au cas où elle n’est pas enceinte, la copulation est licite après son déblaiement d’une période menstruelle, sans tenir compte si elle embrasse l’Islam ou non. Une autre restriction appliquée à une telle situation est qu’il est permis à celui qui a possédé une esclave de faire la copulation avec elle seulement s’il l’a possédé après sa distribution légale à travers un canal adéquat d’autorité et non par un choix aléatoire. »

(10) La sourate Al-Mâ’idah, Verset 24 veut dire qu’il leur est permis de cohabiter avec elles après qu’elles soient purifiées d’une période menstruelle.

« Tuer l’apostat » : un chapître consacré à l’assassinat des ex-musulmans

Le chapitre 4 du Bouloug h Al-Marâm est consacré au cas bien tranché des individus nés musulmans qui décident d’opter pour une autre religion. Selon des « traditions authentiques » [Hadîth Sahîh], Mahomet a enseigné de tuer ces « traitres » sans aucune autre forme de procès. C’est ainsi que des centaines d’ex musulmans vivent en France la peur au ventre, la plupart se convertissant en secret, fuyant leur communauté et même leurs proches capables du pire de tout pour faire triompher la parole du « prophète » sanguinaire.

Page 444, on lit :

« 1031. On rapporte de Mou’âdh ibn Jabâl à propos d’un homme qui s’était converti à l’Islam puis il était redevenu juif. Le Prophète dit: « Je ne m’assierai que lorsqu’il sera tué (11) et le jugement d’Allah et de son Prophète soit appliqué ». Alors il ordonna qu’on le tue et on le tua. [Hadîth rapporté par Boukhâri et Mouslim]

1032. On rapporte d’Ibn Abbâs qui disait : le Prophète avait dit « Quiconque change sa religion (L’Islam), tuez-le » [Hadîth rapporté par Boukhâri].

La note explicative du cadi d’Egypte ne souffre pas l’ambiguité :

(11) Ce Hadîth et celui rapporté par Ibn’Abbâs fournissent une claire évidence que la pénalité d’apostasie est l’exécution à la peine capitale. Si quelqu’un annonce son apostasie en public, il doit être mis à la peine de mort. Si quelqu’un est subjugué d’être un mécréant, ou forcé de prononcer des mots d’apostasie, il est exempté et n’est pas considéré coupable. Quelques uns ont considéré que l’apostasie de la femelle est une exception, à l’effet que la décision de la peine de mort ne s’applique pas sur elle. C’est un point de vue erroné; elle aussi doit subir la peine de mort. »

Le « Livre » suivant celui consacré à l’apostasie n’est pas plus tendre, il s’agit du « Livre des houdoud« , signifiant les peines légales prévues par la charia. Le chapitre 1 est consacré aux peine envers les coupables d’adultère.

« 1035. On rapporte de Oubâda ibn As-Sâmit qui disait: Lr Prophète avait dit : »Apprenez de moi, apprenez de moi, Allah leur (les femmes) a tracé une voie: les deux célibataires (qui ont forniqué) recevront chacun cent coups de fouet et seront exilés pendant un an. Les deux mariés (qui ont forniqué) recevront chacun cent coups de fouet (3) et seront lapidés à mort »

(3) ce Hadîth prouve que les mariés qui commettent l’adultère (l’homme ou la femme) doivent être d’abord flagellés et ensuite lapidés jusqu’à la mort. Mais la majorité des savants est du point de vue que la flagellation n’est pas nécessaire dans ce cas, le Rajm seul est suffisant. Les savants affirment que la pénalité de flagellation pour l’adultère n’est plus valide dès que le Prophète a lapidé Mâ’iz sans l’avoir flagellé » page 446

Philippe Houillon, maire de Pontoise, ne devra donc pas s’étonner si un de ses administrés meurt après avoir été flagellé et/ou lapidé…

Beaucoup d’autres hadîth rapportent les mêmes prescriptions du « prophète ». Page 447 :

« 1036. On rapporte d’Abi Houraya qui disait: Un homme parmi les musulmans était venu voir le Prophète alors qu’il était dans la mosquée. L’homme l’appela et dit: « O Messager d’Allah! J’ai commis l’adultère ». Alors , le Prophète se détourna de lui et éloigna son visage. L’homme dit de nouveau: O Messager d’Allah! J’ai commis l’adultère. Le Prophète se détourna de lui et éloigna son visage. Il le lui répéta quatre fois. Et lorsqu’il fit quatre serments, le Prophète l’appela et lui dit : « Es-tu fou? » Il répondit : Non. Alors le Prophète lui dit : « Es-tu déja marié? ». Il répondit: oui. Alors , il dit: « Amenez-le et lapidez-le à mort »[Hadîth rapporté par Boukhâri et Mouslim]

Une conférence donné par le Cheikh de la mosquée condamne la laïcité :

A la Mosquée de Pontoise, le prédicateur d’origine marocaine Abou Hajar donne des conférences qui ont le mérite d’être filmées et diffusées sur le site internet de la mosquée.

Le site http://islamineurope.unblog.fr a visionné toutes les conférences, et à traduit le passage suivant issu du sermon a tenu un sermon disponible en intégralité sur le site de la Mosquée, “L’unicité et ce qui la contredit: mise en garde”, (disponible ici http://www.masjidpontoise.com/sermons/sermon.php?id=34# ):

Sachez qu’accomplir l’Unicité d’Allah est un bienfait sur l’être humain dans sa vie présente et dans l’autre vie. C’est la première obligation et c’est la première chose à laquelle les prophètes ont appelé leur Peuple. Celui qui accomplit l’Unicité d’Allah comme il se doit entre au Paradis sans Jugement. Malheureusement, les Musulmans peuvent connaître certaines choses qui peuvent diminuer son Unicité ou l’annuler. Les savants Musulmans ont consacré dans leurs livres un chapitre à ce sujet.

Il faut revenir chers Musulmans à leur explication pour vérifier l’authenticité de son Islam. Nous citerons dans ce discours quelques unes des formes d’incroyance majeure ainsi que des paroles illicites qui contredisent la Croyance. Premièrement, une des choses qui annule et exclut la percée de l’Islam. appeler à la laïcité ou l’accepter car elle constitue en fait un combat contre la Religion, afin de l’écarter de la vie apparente et du système de l’État. De la même façon, croire certaines idéologies athées comme le Communisme ou le Capitalisme. Deuxièmement, croire que les lois Humaines sont meilleures que les lois de l’Islam, ou que l’Islam est archaïque, ou ne correspond pas à notre époque.

Aussi, croire que la religion se résume aux actes d’Adoration : prière, Zakat, jeûne, pélerinage et n’englobe pas les autres aspects de la vie. Également, croire qu’il est permis de s’écarter de la religion ou de la loi de la jurisprudence musulmane.”

Soit une condamnation directe de la laicité et de la démocratie !

Le site internet de la mosquée dresse aussi une liste d' »erreurs » à éviter pour les fidèles, parmi celles-ci, on apprend par exemple qu’aimer les « mécréants » est un pêché. L’article est toujours disponible ici: http://www.masjidpontoise.com/articles/article.php?id=2 (consultation du 31 octobre 2011):

« LES ERREURS COMMISES DANS LA CROYANCE 

ERREUR 9 : Être allié des mécréants et les aimer, d’après la parole d’Allah Le Très Haut :

“Certes vous avez un bon exemple à suivre en Abraham et ceux qui étaient avec lui, lorsqu’ils dirent à leur peuple : « Nous vous désavouons, ainsi que ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions. Entre nous, l’animosité et la haine sont apparues à tout jamais, jusqu’à ce que vous croyiez en Allah seulement”

Sourate ‘L’Éprouvée’ verset 4

ERREUR 14 : Chercher à ressembler aux mécréants.

Le Prophète – Prière et Salut sur lui – a dit : « Celui qui cherche à ressembler à un peuple, en fait partie. » Abû Dâwûd

ERREUR 15 : Introduire des mécréants dans la péninsule arabique, sans raison valable.

Le Prophète – Prière et Salut sur lui – a dit : « Faîtes sortir les juifs et les chrétiens de la péninsule arabique, jusqu’à ce qu’il ne reste que des musulmans. »(Muslim) »

Après avoir lu le traité de charia « Boulough Al-Maram » , lu la transcription du sermon du cheikh Abu Hajar, ayant (par hasard?) le même nom que son cadi de modèle, et lu les textes mis en ligne sur le site officiel de la mosquée de Pontoise, il faut en tirer quelques conclusions :

– L’argument de faire porter sur « l’islam caves » l’origine de l’intégrisme est faux, car la charia sunnite n’est pas à géométrie variable, et puise ses références dans des Hadîth et un coran immuables. Les grandes mosquées, même celles donnant le plus de gages aux autorités, ne peuvent réinventer ou abroger les traités de droit musulman faisant autorité depuis des siècles.

– Les inaugurations de mosquées avec le concours ou la présence amicale des autorités républicaines sont un très bon signal pour l’islamisme ainsi respectabilisé. Sans parler de l’attitude suicidaire de l’église de France qui s’est lancée depuis le concile Vatican II dans une frénésie islamophile sous couvert de « dialogue », envoyant un prêtre ou évêque lors de chaque inauguration de mosquée signifier toute son amitiée.

– Considérer une mosquée comme un simple lieu de prière est très réducteur. Il faut les considérer comme des permanences politiques du mouvement islamiste mondial, ou des « mairies » comme les appelle l’islamologue René Marchand.

Observatoire de l’islamisation- Première parution en novembre 2011 dans Le Mensuel de l’Observatoire de l’islamisation, actualisée novembre 2015.

Pour comprendre ce laxisme à l’échelle nationale, voir notre enquête « Ces Maires qui courtisent l’islamisme » 320 pages :