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15 décembre 2015 | Actualités

Sarkozy rejoint aussitôt son ami Qatari Nasser Al-Khelaïfi le soir des élections.

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Nicolas Sarkozy et Nasser Al-Khelaïfi dimanche soir.

Aussitôt après son discours de dimanche soir, Nicolas Sarkozy a filé au Parc des princes, refusant d’aller féliciter Valérie Pécresse à son siège de campagne. Son ami Nasser Al-Khelaïfi a fréquenté les mêmes écoles que la famille royale du Qatar dans sa jeunesse. Il est proche de l’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani, dirigeant du Qatar Investment Authority auquel Nicolas Sarkozy a ouvert les portes des secteurs stratégiques français (Lire le livre France sous influence, éditions Fayard).

Le fonds souverain du Qatar Investment Autority (QIA), doté de 210 milliards d’euros, est actionnaire de groupes stratégiques comme Lagardère (13% des parts, Lagardère possède elle-même 7,5% d’EADS), Veolia environnement (4,7%), Suez Vinci (5,5%), Total (3%). Le fond Qatar Sports Investments détient 30% du club de foot PSG, et Qatar Luxury Group détient 1% de LVMH ainsi qu’une participation dans Le Tanneur.

Il faut dire que les grandes entreprises françaises Total, GDF-Suez, EDF, Veolia, Vinci, Air Liquide, EADS, Technip ont raflé des contrats importants au Qatar.

Ce tableau économique impressionnant étant posé, on comprend comment le bras armé du Qatar concernant l’investissement dans les mosquées françaises, la Qatar Charity Foundation, s’en donne à cœur joie. Principal soutien des Frères Musulmans dans le monde, l’émirat a sans surprise orienté ses fonds vers les mosquées de l’UOIF, branche des Frères Musulmans en France. Ainsi, les mosquées de Mulhouse, Reims, Nantes ont reçu des financements directs, et les projets des Grande Mosquée de Bordeaux et Marseille sont en passe de recevoir leur contribution. La fondation contribue même au budget de fonctionnement de l’historique mosquée de Paris à hauteur de deux millions d’euros

Rappelons que c’est sous influence du Qatar que Nicolas Sarkozy a mené une guerre en Libye, qui a coûté officiellement 300 millions d’euros à la France, mais sans doute plus, sur la base d’un mensonge prétextant un bombardement de Benghazi. Les islamistes installés en Libye, Nicolas Sarkozy a continué à oeuvrer pour les intérêts du Qatar en reprochant à Hollande de ne pas bombarder les forces de Bachar Al Assad.