#Toulouse : nous en savons enfin plus sur le motif des émeutes déclenchées depuis dimanche soir au Mirail. C’est à cause de… la police !
Quand allons-nous en finir avec ce discours victimaire et l’inversion des rôles pour justifier l’injustifiable dans notre pays ? #Sécurité pic.twitter.com/K2RfIZPkRK— Sébastien JALLAMION (@SJallamion) 18 avril 2018
La Dépêche du Midi complète :
La tension était vive ce dimanche soir à La Reynerie, quartier difficile de Toulouse au coeur du Mirail, où des affrontements violents entre de jeunes habitants de cette cité classée en zone de sécurité prioritaire et la police ont débuté vers 20 heures. Ce lundi matin, aucun blessé n’était à déplorer chez les forces de l’ordre et les émeutiers et aucune personne n’a été interpellée. En tout, onze véhicules ont été incendiés dans les quartiers Reynerie et Bellefontaine ainsi que plusieurs containers à ordures.
Ces incidents ont dans un premier temps débuté rue de Kiev, axe majeur du quartier de La Reynerie. Ils seraient liés au décès d’un détenu à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, dans la nuit de samedi à dimanche. Cet homme, habitant du quartier de la Reynerie, était âgé d’une trentaine d’années. On ignorait ce dimanche soir dans quelles circonstances il était mort à la maison d’arrêt. Un autre fait, intervenu dimanche en fin de journée, aurait pu aussi mettre le feu aux poudres : le contrôle d’identité par des policiers d’une femme voilée.
La police a envoyé d’importants renforts sur place et a totalement bouclé le quartier. Près de 300 grenades lacrymogènes ont été tirées pendant cette soirée. « Les affrontements ont été extrêmement violents, indique Didier Martinez du syndicat de gardiens de la paix SGP-FO. Les collègues ont été très choqués. Les événements ont été très compliqués à gérer mais ils ont fait preuve de beaucoup de sang-froid ».
Près de 200 policiers, gendarmes et CRS se sont opposés aux émeutiers et ont protégé différents biens publics et privés dont le commissariat du Mirail qui a été pris pour cible. Les forces de l’ordre ont notamment été victimes de jets de projectiles. »