Rappel : la mosquée est fermée depuis le 2 novembre 2016, décision motivée ainsi par la préfecture, provocation « à la haine, à la discrimination, à la violence et apologie du terrorisme« . Les autorités reprochaient à l’imâm , Youssef Abou Anas, notamment un prêche en arabe enregistré en décembre 2015, après les attentats de novembre, durant lequel l’imam français aurait justifié les attentats en temps de guerre: « Ces actes étaient un suicide qui ne respectait pas les règles de la religion, mais en temps de guerre ce n’est pas mauvais en soi« , traduction de la police qu’a contesté l’imâm.
Dans l’enquête Mosquées Radicales : ce qu’on y dit, nous avions retranscrit un de ses prêches où il affirme que le croyant qui reste dans un pays non musulman « doit montrer son animosité vis-à-vis des non musulmans, doit montrer la haine qu’il a en eux, et ne pas montrer d’alliance vis-à-vis d’eux, car le fait de les aimer contredit la foi »(audio).
Et voilà que le 29 avril 2018, Le Parisien nous apprend que les animateurs de la même association qui avait choisi Abou Anas comme imâm, l’association Malik Ibn Anas, vont créer une autre association pour obtenir la réouverture de la mosquée salafiste ! Décidément, Gérard Collomb n’est pas très défensif pour préserver les français de la plaie du salafisme !