Lu dans Le Figaro :
« Le gouvernement et les présidents des assemblées ont désigné jeudi les cinq «garants» du grand débat lancé cette semaine pour deux mois par Emmanuel Macron afin de répondre à la crise des «gilets jaunes».
Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Patrick Bernasconi, a désigné Nadia Bellaoui pour être sa «garante». Cette femme de 43 ans est la secrétaire générale de la Ligue de l’enseignement. Personnalité du monde associatif, elle a été nommée en 2011 au Haut conseil à la vie associative, avant de devenir la présidente de la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA), groupement d’associations qui représente le secteur auprès des pouvoirs publics. Entrée en 2006 à la Ligue de l’enseignement, elle en devient la première femme au poste de secrétaire générale en 2016. »
La journaliste Caroline Fourest rappelle la perméabilité de la Ligue de l’enseignement avec les islamistes, longtemps conviés à participer à sa « Commission laïcité » , extrait :
« Le petit-fils du fondateur des Frères musulmans qui joue la vedette (au sein de ladite Commission). La plupart ne viennent plus. Le mufti de Marseille fait savoir pourquoi. Mais les piliers de la Commission n’en tiennent pas compte. Chaque départ de musulman laïque est compensé par l’arrivée d’un émule de Ramadan, notamment issu du milieu lyonnais, montant à Paris aux frais de la Ligue de l’enseignement pour y tenir réunion avec leur maître à penser. Car il faut préciser que, durant trois ans, cette organisation a payé les déplacements (avion + hôtel), non seulement à l’ambassadeur des Frères musulmans mais aussi à ses partisans de l’UJM, du JALB ou de l’UOIF !
Les islamistes pouvaient donc organiser leurs réunions à Paris aux frais de la Ligue, qui est décidément bonne nourricière. » Lire l’article intégral.