Kamel Daoudi : condamné, déchu de la nationalité française en 2002 pour terrorisme, ce jihadiste logé dans 1hôtel d’Aurillac sur décision de la Cour européenne des droits de l’homme avec l’argent des Français n’a RIEN à faire chez nous! Paris devrait rejeter la décison de la CEDH pic.twitter.com/4lbG6Zqanr
— Alexandre del Valle (@alexdelvalle3) 25 février 2019
« Kamel Daoudi a été condamné pour terrorisme.
Il a été déchu de la nationalité française en 2002.
Il est toujours en France, malgré son interdiction de territoire, puisque la CEDH nous interdit de l’expulser. » – Charlotte d’Ornellas pic.twitter.com/aooPELWaJN— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) 24 février 2019
Lu dans La Montagne du 22 février :
Kamel Daoudi (biographie Wikipédia), condamné pour un projet d’attentat terroriste, est assigné à résidence à Aurillac depuis le 15 février. Sa venue a été imposée par le ministère de l’Intérieur au maire. Pierre Mathonier réclame des comptes à Christophe Castaner dans un courrier.
Kamel Daoudi, condamné pour terrorisme et déchu de la nationalité française, doit pointer deux fois par jour au commissariat d’Aurillac. « Face à une décision d’une telle importance et sur un sujet aussi sensible que le terrorisme, il me semble que le maire de la commune aurait pu être consulté. Devant le fait accompli et sans aucune information préalable, je dois gérer une anxiété compréhensible de la population aurillacoise. Cette situation, où je ne peux apporter aucun élément aux Aurillacois sur le contexte et les décisions qui ont prévalu à cette arrivée, est inacceptable et très inconfortable », exprime Pierre Mathonier dans un courrier adressé le 19 février au ministre de l’Intérieur.
« Cette décision d’imposer l’accueil de Kamel Daoudi sans concertation avec les élus locaux est de nature à susciter des amalgames malsains, que des groupes extrémistes se complaisent à alimenter, remettant en cause le travail fait pour obtenir l’assentiment de la population à l’accueil de réfugiés »
L’arrivée de l’ex-djihadiste a suscité de l’angoisse à Aurillac. Un sentiment d’inquiétude qui revient jour après jour aux oreilles du maire. Pierre Mathonier s’estime méprisé par la façon d’opérer du ministre de l’Intérieur.