Youssef Ibram, imâm marocain résidant en Suisse, fut l’invité d’honneur du gala de financement du CCIF en Gironde en décembre 2019, co organisé par l’Institut de Formation d’Etudes Musulmanes (qui devrait être fermé pour radicalisme si l’état français agissait) :
Membre du Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche, organe des Frères Musulmans, cet ex-imam de la mosquée de Genève exclu pour extrémisme (5000 fidèles au sermon du vendredi), a un jugement très positif sur la charia appliquée en Arabie saoudite.
Illustrations par un extrait d’une interview avec l’intéressé avec Protest’info du 13 décembre 2009:
«La loi islamique et sa partie charia, affirme l’imam, concernent uniquement les pays musulmans. Mais même parmi ces pays, tous ne la pratiquent pas! Il n’y a que l’Arabie saoudite qui suit plus ou moins ce code.
«L’Arabie saoudite a-t-elle raison de l’appliquer?» demande la journaliste. «Oui, dans le sens où elle s’approche le plus possible du Coran et je défends le Coran. (…) C’est parce que la péninsule arabique n’a jamais été colonisée qu’elle est restée au plus proche de l’islam.»
Il a été exclu de la mosquée de Genève pour sa défense de la lapidation. Ce qui n’empêche pas le ministère de l’Intérieur français à l’autoriser à entrer sur notre territoire plusieurs fois par an pour sévir dans les mosquées des Frères Musulmans. Voir cet article de La Tribune de Genève :
Extrait de La Tribune de Genève du 24 novembre 2016 :
« C’est un sacré revirement. La direction de la Fondation culturelle islamique de Genève (FCIG), en crise depuis des mois, refuse finalement d’engager l’imam Youssef Ibram, a appris la Tribune de Genève. Tout juste signé, son contrat vient d’être résilié. Que s’est-il passé? Les jeux sont-ils vraiment faits? Difficile d’y voir clair.
Le Marocain âgé de 62 ans, officiant à Volketswil (ZH), avait été choisi pour remplacer un imam algérien mis à la porte en septembre et qui conteste son licenciement. Il devait ainsi rejoindre deux autres imams toujours en poste, des Français convertis, fichés S pour radicalisation par les renseignements de l’Hexagone.
Mais voilà, son arrivée prévue en janvier (notre édition du 15 novembre)n’a pas plu à tout le monde, y compris à l’interne de la grande mosquée, selon nos informations. Il faut dire que ses deux précédents passages à Genève ont laissé des traces, tout comme ses propos sulfureux. Engagé une première fois à la mosquée du Petit-Saconnex en 1982, il est licencié en 1991 par la FCIG pour ses discours contre l’intervention américaine, puis rejoint Zurich. Ses déclarations en 2004 dans le journal Coopérationfont scandale: «Je ne peux pas être contre la lapidation, car cette peine fait partie du droit de l’islam.» Lui affirme que ses propos ont été sorties de leur contexte. Accueilli de nouveau en 2005 à Genève, il est accusé deux ans plus tard par des fidèles d’avoir favorisé le licenciement de quatre employés. Il démissionne en 2011.
Formé à Riyad, en Arabie saoudite, Youssef Ibram a-t-il dit son dernier mot? L’intéressé se refuse à tout commentaire. Quant au directeur général de la FCIG, Ahmed Beyari, ancien ambassadeur saoudien, il n’a pas répondu à nos appels. »